Celui qui, vraiment, a fait le vide dans son esprit,
celui qui a fait le vide dans son esprit par son corps,
celui qui s’est défait de sa posture, de sa lourdeur, de sa raideur,
qui a renoncé à sa prestance, à ses pouvoirs, à ses lauriers d’intelligence,
pour se laisser vivifier par le désir le plus pur,
pour se laisser pétrir par une volonté suprême,
celui-ci trouve sa vie dans la densité de l’être,
celui-ci trouve son être dans l’immensité de vivre.